Éditions Cairn, octobre 2015
Renato Donatelli est un simple flic. Un costaud, un baraqué, un type qui a quitté son île, la Nouvelle-Calédonie et qui s’acquitte de son job du mieux qu’il peut, honnêtement, toujours prêt à rendre service, parce que c’est comme ça que Mama Loma l’a éduqué. Les magouilles de la brigade des Stups, il refuse d’y participer. Le Kanak comme il est surnommé par le reste de la bande est toujours poli mais faut pas venir lui chercher des noises.
« Je vais te laisser le choix… » C’est toujours comme ça qu’il commence quand le mec en face se met à le gonfler. « Soit tu passes ton chemin, soit je te mets une gifle amicale ! »
Alors quand il tombe sur une famille dépecée à coups de machette, il se fait un devoir d’élucider cette boucherie, d’arrêter les massacres même si tout le monde tente de l’en dissuader.
Aidé d’un jeune freluquet fraîchement sorti de l’école de police et d’une médecin légiste collectionneuse de cartes postales, le Kanak va remonter la piste d’une vengeance, d’un génocide africain où les bourreaux d’hier sont les victimes d’aujourd’hui.