Block 46 de Johana Gustawsson


Éditions Bragelonne, octobre 2015

Falkenberg. Suède. Le commissaire Bergström retrouve le cadavre nu et gelé d’une femme aux abords de la plage d’Olofsbo.
Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants dont les corps sauvagement mutilés ont été abandonnés dans les bois d’Hampstead, au nord de la ville. Ils présentent les mêmes mutilations que la victime suédoise : trachée arrachée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras.
Étrange ce serial killer qui change soudain de type de proie et de lieu de chasse… S’agit-il en fait d’un tandem de sociopathes ? Les nombreuses questions que soulèvent les deux affaires amènent Emily Roy en Suède, où elle retrouve une vieille connaissance, la tenace Alexis Castells, écrivaine française spécialisée dans les tueurs en série.
Ces deux femmes aux personnalités discordantes se lancent à la poursuite de tueurs aussi pervers qu’incontrôlables. Une traque qui les conduit jusqu’aux atrocités du camp de concentration de Buchenwald, en 1944.
Sous ses airs de polar scandinave, entre présent et passé, Block 46 nous rappelle à un devoir de mémoire sur la barbarie des camps nazis, et fait la démonstration que cette inhumanité, sous des formes diverses, est toujours d’actualité.