Édition Albin Michel, février 2015
Le roman est articulé autour d’une double enquête : l’une visant un tueur atypique, imprévisible, parfois dément, parfois rusé ; l’autre explorant les enjeux politico-économiques de la Russie de Poutine au travers d’une famille russe qui a connu l’enfer stalinien puis le dégel soviétique.
Au centre un flic marié à une riche avocate, le produit même de la réussite américaine, qui découvre sidéré la faille de sa propre histoire. Policier de San Francisco, Boris Berezovsky est sur la piste de Ferris Holme, psychopathe d’un type particulier, victime du syndrome de Klinefelter (en apparence débile mais très manipulateur).
Ferris a tué plusieurs fois, ne laissant aucune trace qui puisse l’accuser, et poursuivant sa route erratique. Mais Boris a d’autres problèmes, en particulier avec son père Vladimir, juif russe anarchiste arrivé aux USA à quinze ans en 1953 et d’un anticommunisme plus que virulent.
Vladimir s’est fait agresser puis cambrioler par des membres de services secrets étrangers qui connaissaient ses relations avec son neveu, l’oligarque Boris Berezovsky, prétendument suicidé à Londres. Boris l’Américain, qui ignorait tout de cette histoire, découvre paniqué que son père a un passé plus qu’équivoque, dont il ne lui a jamais parlé.
Et tandis que Holme continue à décimer qui l’énerve ou le méprise, Boris cherche avec la mafia russe locale qui, du MI5 ou du FSB, en veut à son père…