Le Visage de Satan de Florent Marotta


Éditions Taurnada, décembre 2015

Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce.
L’endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d’agonie s’étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre.
L’homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n’était que souffrance, rictus d’agonie et d’abomination. « Faites que je meure », implora-t-il en silence.