Après Nantes, les éditons Sixto mènent l’enquête à Rennes et Saint-Malo
On connaissait la Bretagne, ses légendes celtes et ses paysages sauvages souvent dépeints dans la littérature. La toute jeune maison d’édition Sixto opte quant à elle pour un visage beaucoup plus sombre avec une collection de BD polars, baptisée « CasaNostra », ayant pour décor nos chères contrées bretonnes. « Ce n’est pas un prétexte pour parler de ces villes en proposant une mauvaise BD. Cela reste du polar mais on trouvait intéressant le principe d’une collection qui soit localisable dans l’Ouest », indique Olivier Keraval, éditeur et scénariste.
Des notables peu fréquentables
L’Ange noir, premier opus sorti fin 2011 et signé du binôme Jérôme Mathé et Jean-Pierre Bathany, campait son intrigue à Nantes avec une jeune avocate au Barreau retrouvée un beau matin assassinée dans son bureau. Le second tome, Danse Macabre, paru il y a quelques semaines, met le cap un peu plus au nord, et dépeint les combines lugubres de notables rennais, mêlés dans une sombre affaire de prostitution. « On ne s’est pas inspirés de faits réels, c’est de la pure fiction », sourit Luc Monnerais, dessinateur. L’enquête sur la mort de l’un des notables, accusé du meurtre de sa maîtresse, est menée tambour battant par un journaliste tête brûlée travaillant pour un grand quotidien parisien. « Il débarque là en ne connaissant rien de Rennes. Cela nous permet de le balader dans différents endroits identifiables de la ville comme les Champs Libres ou la volière du Thabor, tout en évitant le côté carte postale », poursuit Luc Monnerais. Après l’escale rennaise, les éditions Sixto mettent les voiles sur la cité malouine avec l’album Saint Mal, sorti il y a quelques jours et qui sera présenté officiellement à l’occasion du festival Quai des bulles.
Site internet : http://www.bdcasanostra.com/
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